
et bien voila, apres 2 mois de voyage et 12436 km parcourus, me revoila a sydney. Je vaais tenter de synthetiser mon experience de tout cela.
Tout d abord, l australie est un continent a lui seul, et j ai pu constater qu effectivement ils sont tous blonds, fans de surf, et que l icone nationale est le life saver. Mais contrairement a ce qu on en pense, on ne trouve que les athletes autour des grandes villes, ou se concentrent les industries, pour le reste (l outback), ils sont majoritairement gros. L australie est un pays de consommation,et tout le monde adore se presser autour des shoppings centre, et faire fontionner le portefeuille. C est un peu dommage, car ils en oublient combien on peut bien vivre sans consommer en masse. Cela etant, ils ont un reel respect de l environement, et on retrouve cette culture anglaise omnipresente : jardin bien entretenus, sentiers bien delimites, respect des regles de conduite. Et c est vraiment sympa de se retrouver dans une societe qui mets tout le monde au meme niveau, et en face de ses responsabilites. Cependant, meme si l australie fait tout pour economiser son eau et les parcs, je ne comprends pas pourquoi ils nen font pas de meme avec l energie (boutiques allumees 24/24), alors qu on sait que l australie est le deuxieme pays leplus pollueur au monde par habitants, du fait des usines de charbon. Meme si j ai vu beaucoup d eoliennes, d energie solaire, et de bus roulant a l ethanol, ce n est pas une raison pour economiser d un cote, et depenser betement de l autre.
J ai vraiment adore le cote rustique des villes reculees. Tout le monde est sympa, s entraide, se dit bonjour. La vie y est plus rude du fait du climat et de l aspect desertique, mais les australiens ont l esprit d entreprise, et c etais ahurissant de trouver un bar avec des billards, super propre et class, au millieu de nulle part. D ailleurs, les australiens ont vraiment l esprit de challenge, tellement que des fois certains sont un peu simples d esprit (je fonce et je reflechis pas).
Les conditions naturelles sont terribles, memesi elles tendent a changer avec le rechauffement climatique : les saisons sont detraquees, et les vrais australiens le constatent. Mais voir des aigles royal, des kangourous, des emus, et toute sorte d animaux qui n ont jamais vecu autre part qu ici etait extra.Cela etant, c etais deplorable de voir a quel point certain animaux sauvages etaient domestiques, du fait de la presence de l homme qui les nourris. L ocean est cependant magnifique, chaud a certains endroits, borde de milliers de couleurs, de couchers de soleils rose rouge orange blanc bleu gris, et j en passe. Le surf est vraiment cote ici, et je comprends mieux pourquoi depuis que je m y suis mis. Certains ne vivent meme que pour ca, et en oublient les etudes et les femmes..
Le peuple aborigene, natif d australie, et cependant ruine. L alcool a detruit leur communaute, et ils se pressent dans les villes en titubant et se battant. Certaines communautes continuent a vivre dans la nature et interdisent sa consommation, mais seulement tres peu. Et je n ai pas eu l occasion de les voir. Les australiens tentent cependant de les integrer dans leur communaute, de leur reserver des parcelles qu ils gerent eux meme, et je suis sur que le fond monetaire aborigene est extremement bien fourni car c est limite du “restez ici, ,creez l attraction,on vous paye”, mais que font ils de cet argent.
Le cote americain de l australie est notttable parfois, car effectivement ici on voit tout en grand.Les camions sont enormes, les moteurs surdimensionnes (pour rouler a 50...), et les villes construites surle meme modele quadrille. Cependant, on note un gout certain pourla culture et les arts. J ai nottament apprecie le cote multiculturel de la population : on trouve certes beaucou de chinois (qui d ailleurs, comme partout, parlent chinois, achetent chinois et ne se melent pas a la population), beaucoup d indiens, de pakistanais, de francais (trop a mon gout), d allemands et de finlaandais. Ca ajoute un charme a ce melting pot certain.
La vie seul me manquait, et je ne suis pas mecontent de ce que j ai vecu, meme si partir dans le centre rouge seul aurait ete different. J ai pu reapprendre les vraies valeurs, les amis, les coups d angoisse, les soirs seula jouer de la guitare et a realiser combien j ai de la chance d etre ici, de vivre cet aventure, de voir toutes ces choses, et a quel point les moments difficiles, sans douche ou froide, sans achats car plus d argent n ont que peu d importance. Nous ne sommes que tres peu de choses, et tout peu basculer d un moment a l autre, alors pourquoi se poser des questions aussi bete que le confort personnel, que la solitude, que les regrets ? Prevoir les choses et tout anticiper etait un de mes traits de caractere, et cela causait du stress en moi. Mais j ai realise qu il n est pas possible de tout prevoir, et que des fois cela nous conduit a connaitre des choses merveilleuses. Cela etant, il ne faut pas non plus se laisser aller car on s eloigne de l objectif fixe, et on en oublie pourquoi on est la.
Je suis maintenant de retour dans la vie “reelle”, mon budget a pris une certaine claque, et je dois maintenant porter a nouveau mon costume, parler informatique et business, negocier, mais j aurais toujours dans ma memoire ces moments passes, et je ne regrette rien car a chaque moments j etas conscient de ce que je vivais, et de la chance que j avais.
LA SUITE : Je vais donc tenter de m trouver un travail dans le monde de l informatique, si possible bien remunere (comme je pourrais trouver en france), et ainsi assoir ma situation. Les premiers temps seront difficiles car ce n est plus une ville au jour le jour qui m attends. Parla meme occasion, je vais tenter de me faire sponsoriser par cette entreprise afin d obtenir un visa permanent australien, et ce dans une duree variable (4 ans en moyenne). Au mois de juillet, clair viens me retrouver, et nous allons tenter, une fois son travail trouve a sydney de trouver un appartement non loin de la plage. Mais ca, c est une autre histoire.